J’œuvre principalement comme réceptionniste (gestion des appels téléphoniques) mais je m’implique aussi dans quelques tâches administratives (entrées de données et autres tâches connexes). J’ai commencé aux Artisans de l’aide en 2019 étant accompagnateur pour faire surtout des épiceries et des transports médicaux comme remplaçant. Par la suite, on m’a offert un quart de travail (toujours comme bénévole) à la réception. Depuis, j’ai conservé ce poste que j’apprécie beaucoup ; il m’a permis de découvrir des personnes de très grande valeur, dédiées au bien-être de leur prochain. Considérant que la Vie a été généreuse à mon égard, je cherchais une façon de redonner au suivant et de faire œuvre utile et ce, surtout depuis ma retraite. Ayant été habitué au travail d’équipe dans ma vie professionnelle, j’espérais retrouver une dynamique semblable mais dans un secteur complètement différent. Un jour, j’ai vu une annonce ou les Artisans de l’aide était à la recherche de bénévoles ; j’ai levé la main et voilà !
Je veux que les gens sachent que le CAB offre des services vraiment essentiels au bien-être de nos aînés. Que ce soit pour du transport (médical ou épicerie & banque), la popote roulante, les proches aidants et autres, une panoplie de services sont disponibles et surtout, sont assurés par des personnes dédiées. Bien que pas très populaire au niveau des médias, j’ai appris que l’entraide existe vraiment, qu’il y a autour de nous plein de personnes altruistes qui ne demandent pas mieux que d’aider, de faire une différence dans la vie des autres.Le bénévolat me permet de rester actif, de connaître plein de gens extraordinaires qui œuvrent dans le milieu communautaire. Il nourrit mon sentiment d’appartenance à un groupe et je dois me l’avouer, me valorise ; c’est une très belle façon d’entretenir mon estime de moi et j’espère, de favoriser mon espérance de vie.
Maintenant je comprends vraiment le sens de l’adage qui dit « qu’il y a plus de plaisir à donner que de recevoir ». À la limite, je pourrais presque penser que je fais « égoïstement » du bénévolat car c’est moi qui en profite le plus ! Et tant mieux si au passage, je fais du bien aux autres.